Restauration de la continuité écologique

Au titre de l'article L.214-17 du code de l'environnement, la continuité écologique doit être assurée sur les cours d'eau.

La continuité écologique, qui traduit la capacité des espèces animales à circuler librement et des sédiments à transiter d’aval en amont, est un des critères permettant de qualifier l’état d’un cours d’eau. Or, afin de rétablir cette continuité enrayée par l'oeuvre de l'Homme  youtube, plusieurs techniques sont envisageables. Elles vont d’une meilleure gestion des ouvrages à l’installation d’un dispositif de franchissement piscicole, à l’arasement partiel voire à la suppression de l’obstacle. L’objectif est de retrouver le libre écoulement de la rivière.

On différencie la "petite" continuité et la "grande" continuité. Dans le premier cas, il suffit souvent d'araser ou de déraser un petit seuil représentant un obstacle à l'écoulement, un frein à la continuité piscicole et sédimentaire. Dans le deuxième cas, l'ouvrage, d'une hauteur de chute supérieure au moins à 1 mètre, fera l'objet d'une étude approfondie et de mesures d'accompagnement (restauration de l'hydromorphologie, restauration de la pente, ...).

Ci-dessous les schémas présentant les différentes solutions pouvant être envisagées pour rétablir la continuité (en régime noyé et dénoyé) :

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